Les fascias : un monde invisible sous notre peau

18 juillet 2025

Vous êtes souvent tendue sans raison apparente ? Fatiguée malgré le repos ? Comme si quelque chose en vous résistait, empêchait la fluidité ? Ce quelque chose pourrait bien être vos fascias.

Ces tissus, longtemps négligés par la médecine classique, sont aujourd’hui au cœur de nombreuses recherches en biomécanique, neurosciences et thérapies corporelles. Et pour cause : ils jouent un rôle fondamental dans votre posture, votre mobilité, vos douleurs… et même vos émotions.

1. Que sont les fascias ? 

Scientifiquement parlant, les fascias sont des tissus conjonctifs constitués de collagène, d’élastine et d’eau. Ils forment une matrice tridimensionnelle qui enveloppe, soutient, relie et sépare tous les organes, muscles, os, nerfs et vaisseaux sanguins du corps entier. C’est comme un filet en soie ultra-fin qui relierait l'ensemble de votre anatomie. Ce gel représente entre 30 à 40% du poids de votre corps. Ils ont été définis au XIXème siècle.

Selon les travaux du professeur Thomas Findley, pionnier de la recherche sur les fascias, « les fascias forment un organe à part entière, sensible, réactif, capable de transmettre des informations mécaniques et biochimiques à travers tout le corps ».

Ce sont des réseaux vivants et intelligents, qui reflètent à la fois votre manière de bouger… et votre manière de vivre. Les fascias sont la mémoire du corps (exemple avec les adhérences).

Les fascias, un monde invisible sous notre peau

2. Un tissu sensible au stress et au mouvement

Contrairement aux connaissances d’il y a encore 20 ans, les fascias sont innervés. Ils contiennent plus de récepteurs sensoriels que les muscles eux-mêmes — en particulier des nocicepteurs (douleur), mécanorécepteurs (pression) et propriocepteurs (position du corps dans l’espace).

Ce qui signifie que :

  • Le fascia ressent : il peut être douloureux même si le muscle ou l’articulation ne l’est pas.
  • Le fascia informe : il participe activement à la coordination et à l’équilibre de votre corps.

Des études menées à l’Université d’Ulm (DE) ont montré que le système fascial est hautement sensible à la tension, au stress et aux émotions, au point d’être considéré comme un “organe sensoriel”.

3. Le problème : quand les fascias se figent

Sous l’effet du stress, de la sédentarité, des blessures ou des postures répétitives, les fascias peuvent perdre leur élasticité. Ils se rétractent, se collent entre eux, deviennent plus denses, moins glissants. Ce phénomène est appelé fibrose fasciale.

Conséquences possibles :

  • Douleurs chroniques (dos, nuque, hanches…),
  • Perte de mobilité, une sensation de corps “raide”,
  • Fatigue musculaire rapide, 
  • Troubles du sommeil,
  • Inflammations localisées,
  • Troubles circulatoires,
  • Tensions émotionnelles persistantes.

Une étude parue dans Fascial Fitness (2017) démontre que des fascias figés limitent la transmission du mouvement et augmentent la perception de la douleur, même sans blessure apparente.

Voici quelques découvertes clefs issues de la recherche (Fascia Research Congress) :

  • Mobilité. Des fascias bien hydratés et souples permettent une meilleure amplitude articulaire.
  • Douleur. De nombreuses douleurs dites “musculaires” sont en réalité d’origine fasciale.
  • Vieillissement. Les fascias deviennent plus rigides avec l’âge, mais peuvent retrouver leur élasticité avec un entraînement adapté.
  • Émotions. Le fascia contient des récepteurs liés au système nerveux autonome. Les émotions intenses ou refoulées peuvent s’y “imprimer”.
  • Transmission de force. Le fascia permet la transmission de la force entre muscles et tendons, influençant ainsi la performance et la posture.

4. Comment entretenir vos fascias ?

Les fascias réagissent très positivement à certains types de stimulations. Voici les pratiques validées par la recherche :

  • Mouvements lents et variés

Le fascia adore la variété ! Étirements doux, balancements, mouvements spiralés… C’est la mobilité fasciale.

La Pause lâcher-prise répond parfaitement à ce besoin de mouvement lent, fluide, à l’écoute des sensations internes.

  • Hydratation (intérieure et mécanique)

Les fascias sont composés à 70 % d’eau. Boire de l’eau ne suffit pas : il faut bouger pour qu’elle irrigue les tissus. Les fascias sont comme des éponges : ils se déshydratent sans mouvement.

  • Respiration profonde

La respiration diaphragmatique agit comme une pompe qui mobilise les fascias thoraciques et abdominaux. Cela favorise leur élasticité. C’est ce que nous pratiquons en sophrologie.

  • Relaxation neuro-musculaire

La détente du système nerveux permet un relâchement du tonus fascial. La sophrologie ou les états de conscience modifiée sont particulièrement efficaces. Également, les fascias sont sensibles au toucher : des pratiques douces (comme la Pause lâcher-prise ou la détente profonde) permettent de les entretenir naturellement.

5. Prendre soin de vos fascias

Voici les bénéfices :

  • Retrouver plus de légèreté,
  • Réduire les douleurs chroniques,
  • Améliorer votre posture et votre fluidité,
  • Libérer des émotions enfouies,
  • Revenir à une sensation de cohérence intérieure.
Les fascias, le plus grand organe sensoriel du corps humain

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Prenons soin de ce qui vous relie à vous-même !

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